Un contexte de défis judiciaires
Les dernières années ont été tumultueuses pour le cyclisme congolais, marqué par une série de disputes judiciaires qui ont mis à l’épreuve la Fédération congolaise de cyclisme (Fécocy). Le rendez-vous à l’Hôtel Sofitel d’Abidjan le 17 juin 2025, entre Rufin Arsène Bakouétana et Yao Allah-Kouamé, respectivement présidents de la Fécocy et de la Confédération africaine de cyclisme (C.a.c), s’inscrit dans ce contexte. L’échange avait pour objectif principal d’aborder les conséquences des décisions judiciaires récentes, notamment la sentence arbitrale de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport (C.c.a.s) qui a réhabilité Rufin Arsène Bakouétana.
Un soutien continental renouvelé
Yao Allah-Kouamé, récemment élu à la tête de la C.a.c, a exprimé son soutien à Rufin Arsène Bakouétana. En reconnaissant la décision judicieuse de la C.c.a.s, il a ouvert des perspectives optimistes pour l’avenir du cyclisme au Congo. L’éventuelle organisation du championnat africain de cyclisme à Brazzaville en août 2025 s’inscrit dans cette dynamique. Cependant, la question des préparatifs reste en suspens, Rufin Arsène Bakouétana ayant mis en avant les contraintes financières et logistiques.
Engagements et réserves du côté congolais
Rufin Arsène Bakouétana, bien que désireux de voir le cyclisme congolais reconquérir son prestige, a soulevé des incertitudes quant à la capacité de sa fédération à organiser efficacement une compétition d’envergure continentale cette saison. Il a souligné la nécessité d’une préparation rigoureuse des athlètes et d’une planification financière solide, appelant à l’intervention du gouvernement pour décider de la faisabilité de ce projet.
Vers un renouveau du cyclisme congolais
Malgré les défis, l’optimisme est de mise. La réhabilitation du bureau de Rufin Arsène Bakouétana symbolise un nouveau départ pour le cyclisme au Congo. Ce dernier s’engage à revitaliser la discipline par le biais de projets tangibles, tels que la relance des activités cyclistes à l’échelle nationale et l’acquisition de matériel cycliste actuellement bloqué en France. La reconnaissance de ses efforts par Yao Allah-Kouamé est un encouragement précieux dans cette voie.