Close Menu
    Articles les plus lus

    64 ans de caserne et d’urnes : les FAC-GN promettent des élections zen

    25 juin 2025

    Nouvelle Accusation: Quand la Diplomatie Flirte avec la Controverse

    19 juin 2025

    UNICOOPAC : la coopérative qui relance l’autosuffisance congolaise via la ZLECAF

    30 juin 2025
    YouTube Facebook X (Twitter)
    Brazzavillois
    YouTube Facebook X (Twitter)
    • Accueil
    • Économie
    • Politique
    • Environnement
    • Éducation
    • Santé
    • Sport
    • Culture
    Brazzavillois
    Home»Éducation»Djiri redécouvre son école 5 Février 1979 : 500 millions promis pour sa renaissance
    Éducation

    Djiri redécouvre son école 5 Février 1979 : 500 millions promis pour sa renaissance

    La RédactionPar La Rédaction3 juillet 2025Aucun commentaire4 Mins de Lecture
    Partagez
    Facebook Twitter Pinterest Threads Bluesky Copier le Lien

    Un établissement au cœur d’une date fondatrice

    Dans le neuvième arrondissement de Brazzaville, l’école 5 Février 1979 est plus qu’un simple complexe primaire. Elle incarne une page de l’histoire contemporaine du Congo, inscrite dans l’ascension à la magistrature suprême du président Denis Sassou Nguesso. Longtemps, cette charge symbolique a protégé le site de l’oubli collectif ; pourtant, l’usure des ans, jointe à une urbanisation galopante, a fini par fissurer murs et mémoires.

    Un budget de 500 millions de FCFA pour conjuguer passé et futur

    « Nous disposons désormais d’une enveloppe de cinq cents millions, ventilée sur deux exercices budgétaires, pour rendre à l’école son lustre et lui adjoindre un collège d’enseignement général », a détaillé la députée Antoinette Olou Ntsiélé Ngambia en marge de sa descente parlementaire du 20 juin 2025. L’élue du Parti congolais du travail salue une synergie entre représentants du peuple et pouvoirs publics, déterminés à élargir l’offre éducative dans un arrondissement dont la démographie ne cesse de croître. Deux cent cinquante millions seront engagés dès 2025 ; le reliquat suivra en 2026, assurant continuité et visibilité aux travaux.

    La difficile équation de la préservation du patrimoine scolaire

    L’état actuel de l’établissement reflète les défis récurrents que connaissent plusieurs infrastructures scolaires patrimoniales : bâtiments érodés, salles de classe envahies par l’humidité de la Tsiémé, végétation foisonnante, absence de clôture pérenne. Les services municipaux évoquent une combinaison d’intempéries, d’incivisme et de pression foncière. Pour le géographe urbain Alain Ntsimba, « le tissu périphérique de Brazzaville avance souvent plus vite que les budgets d’entretien. Réhabiliter revient à reconnaître la valeur du bâti existant et à lui donner une fonction socialement performante ».

    Sécurité et civisme : les deux piliers de la pérennité

    Si la réhabilitation constitue un préalable, la sauvegarde des futures installations impose une sécurisation accrue. La députée a plaidé pour l’implantation d’un poste de police avancé, jugeant indispensable la présence d’agents de proximité pour dissuader les dépôts sauvages d’ordures et les dégradations nocturnes. L’argument renvoie à un constat : faute de contrôle, les riverains ont transformé certaines cours d’école en décharges informelles. L’association de parents d’élèves, par la voix de sa présidente Marie-Thérèse Kakou, promet de « renforcer les brigades vertes scolaires pour que le chantier de la modernité ne soit pas à nouveau englouti par l’insalubrité ».

    Moderniser sans dénaturer : enjeux pédagogiques et urbains

    Le futur collège viendra compléter l’offre d’enseignement général du Nord-Brazzaville, évitant aux adolescents de longs trajets vers les arrondissements centraux. Les architectes du ministère de l’Aménagement, consultés pour l’avant-projet, envisagent un édifice bioclimatique en matériaux locaux, inspiré des « cases scolaires » tout en intégrant des salles informatiques et des blocs sanitaires aux normes. Le pédagogue Émile Okandzi rappelle cependant qu’un bâtiment ne suffit pas : « Le capital humain doit suivre. Former et stabiliser les équipes enseignantes demeure la clé d’une école performante ».

    Voix de jeunes et attentes citoyennes

    Sur les rives de la Tsiémé, les adolescents scrutent le chantier annoncé avec un mélange d’espoir et de prudence. Kevin, collégien de Djiri, confie qu’il rêve « d’une bibliothèque où préparer le brevet ». Pour Grâce, vendeuse ambulante, la renaissance de l’école pourrait relancer le petit commerce de fournitures scolaires. Un écosystème économique, éducatif et social se dessine, capable de dynamiser ce quartier en pleine mutation.

    Perspectives pour la jeunesse de Djiri

    Le calendrier fixé prévoit une livraison partielle des bâtiments rénovés avant la rentrée 2026. Les pouvoirs publics entendent ainsi amorcer, dans un délai court, la montée en puissance du collège tandis que les modules primaires seront progressivement transférés. Cet alignement sur la vision gouvernementale de l’école de proximité illustre la volonté de réduire les disparités territoriales, favoriser la réussite scolaire et, partant, l’employabilité des jeunes urbains. Dans l’esprit de nombreux observateurs, la renaissance annoncée de l’école 5 Février 1979 pourrait servir de modèle pour d’autres établissements emblématiques, appelés à conjuguer valeur historique et standards éducatifs contemporains.

    Vers un pacte éducatif local

    Au-delà de la mobilisation financière, la réussite du projet reposera sur un pacte entre institutions, partenaires privés et citoyens. Réhabiliter, sécuriser, animer : tel est le triptyque que les acteurs de Djiri veulent inscrire dans la durée. L’école 5 Février 1979, jadis phare d’un quartier naissant, aspire à redevenir ce havre de transmission où les jeunes Brazzavillois pourront bâtir leur futur, ancrés dans une mémoire nationale assumée et ouverts sur les exigences du monde contemporain.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest Bluesky Threads Tumblr Telegram Email
    La Rédaction
    • Website

    Related Posts

    Cinq cerveaux brazzavillois au Dragon digital : claviers contre décrochage

    10 juillet 2025

    Sur les traces de Tolstoï : Brazzaville prépare ses jeunes russophones

    9 juillet 2025

    Saint Joseph Le Grand : la cloche sonne l’excellence avant les vacances

    8 juillet 2025
    Ajoutez un Commentaire

    Comments are closed.

    Articles Récents

    Brazzaville–Nouméa : comment Camille Miansoni s’impose procureur général

    1 juillet 202512 Vues

    Brazzaville inaugure un centre d’hémodialyse dans une envolée sanitaire remarquable

    19 juin 202510 Vues

    Brazzaville révise ses soins néphrologiques : une avancée prudente

    19 juin 20259 Vues
    Restez Connectés
    • Facebook
    • Twitter
    Articles les plus lus

    Brazzavillois.com est votre source d’information de proximité, entièrement dédiée à la vie et l’actualité du Congo‑Brazzaville. Politique, société, culture, économie, sport : notre équipe d’journalistes et correspondants vous offre des articles fiables, engagés et ancrés dans la réalité congolaise.

    Articles populaires

    Sous le dôme ivoirien, Mvouba déroule le tapis vert de la diplomatie des lois

    1 juillet 20255 Vues

    Congo-Brazzaville : secrets d’une nation où le fleuve façonne la modernité

    3 juillet 20254 Vues

    UNICOOPAC : la coopérative qui relance l’autosuffisance congolaise via la ZLECAF

    30 juin 20250 Vues
    Sélection de la Rédaction

    Créer son entreprise à Brazzaville : mode d’emploi officiel et confidences 2025

    30 juin 2025

    UNICOOPAC : la coopérative qui relance l’autosuffisance congolaise via la ZLECAF

    30 juin 2025

    Cinq cerveaux brazzavillois au Dragon digital : claviers contre décrochage

    10 juillet 2025
    YouTube Facebook X (Twitter)
    • Charte éditoriale
    • Politique de Confidentialité
    • Publicité
    • Contact
    Brazzavillois.com © 2025

    Renseignez vos mots-clés ci-dessus et appuyez Entrée. Appuyez Esc pour Annuler.