Close Menu
    Articles les plus lus

    Maroc – Niger : une démonstration qui envoie les Lions au Mondial

    6 septembre 2025

    Femmes congolaises : l’innovation au cœur des labs

    2 août 2025

    Owando : élan de fraternité pour booster le diocèse

    4 octobre 2025
    YouTube Facebook X (Twitter) TikTok
    Brazzavillois
    YouTube Facebook X (Twitter) TikTok
    • Accueil
    • Économie
    • Politique
    • Environnement
    • Éducation
    • Santé
    • Sport
    • Culture
    Brazzavillois
    Accueil»Politique»Nouveau souffle au CESE : enjeux et défis de 2024
    Politique

    Nouveau souffle au CESE : enjeux et défis de 2024

    Par Brazzavillois24 août 20255 Mins de Lecture
    Partagez
    Facebook Twitter Pinterest Threads Bluesky Copier le Lien

    Bureau renouvelé au CESE : un signal de confiance

    La passation de service orchestrée cette semaine au Conseil économique, social et environnemental (CESE) a attiré l’attention des observateurs de Brazzaville. Sous l’œil attentif du conseiller politique du chef de l’État, Rodrigue Malanda Samba, le décret présidentiel a installé un bureau partiellement renouvelé.

    La présidente reconduite, Émilienne Raoul, a exhorté ses nouveaux collègues à « prendre à bras-le-corps » leurs missions. Le message, sobre mais ferme, donne le ton : continuer le travail entamé tout en gagnant la confiance d’un public encore peu familier avec le CESE.

    La vice-présidence est désormais confiée à Jean de Dieu Goma, auparavant figure de proue du Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap. Le rapport est remis à l’économiste Hyacinthe Defoundoux, tandis que la questure revient à l’administrateur Arsène Mokoma.

    À eux trois s’ajoute l’expérimenté Louis Patrice Ngangon, désormais simple conseiller après cinq années passées à cumuler intérim de rapporteur et de questeur. Son passage de relais leur transmet dossiers budgétaires, études sectorielles et projets de saisine attendus par le gouvernement.

    Rôle stratégique du Conseil économique et social

    Créé par la Constitution, le CESE sert de courroie de transmission entre société civile, secteurs productifs et autorités publiques. Ses avis non contraignants débouchent cependant sur des projets de loi ou des réformes souvent déterminantes, rappellent les constitutionnalistes.

    Dans un pays où la jeunesse représente près de 60 % de la population, la question participative est loin d’être théorique. « Nos cahiers d’écoute traitent autant du coût de la data que de la sécurité alimentaire », confie un cadre de la direction des études, prudent sur son anonymat.

    Une méthodologie fondée sur le droit et les données

    Jean de Dieu Goma abonde : « Le sens d’un cadre n’est pas d’agir selon ses perceptions personnelles, mais de se référer aux textes ». En inscrivant sa méthode dans le droit, il entend rassurer entreprises et associations, qui réclament une place plus lisible au sein des institutions.

    L’économiste Hyacinthe Defoundoux, proche des milieux universitaires, voit dans l’exercice un laboratoire grandeur nature. Ses priorités : indicateurs fiables, consultation numérique et diffusion des recommandations. « Les bailleurs examinent notre capacité d’analyse avant de débloquer des lignes de crédit », rappelle-t-il.

    Diversification économique et budgets sous contrainte

    Sur le terrain, la diversification économique est au cœur des saisines reçues récemment : agriculture de deuxième génération, filière bois transformé, économie numérique. Autant de chantiers inscrits dans la Vision 2025 du gouvernement, que le CESE devra appuyer par des expertises pointues.

    L’administrateur Arsène Mokoma, nouveau questeur, hérite d’un budget resserré par la conjoncture mondiale. Son défi : rationaliser les dépenses sans freiner la consultation. Selon une source interne, la dématérialisation des sessions pourrait économiser jusqu’à 15 % sur les frais logistiques.

    Communication, coopération et visibilité renforcées

    Pourtant, la visibilité demeure l’obstacle majeur. Malgré ses 45 avis rendus l’an dernier, le CESE souffre d’un déficit de communication. Émilienne Raoul promet une stratégie médias sociaux centrée sur des vidéos courtes et des podcasts, formats prisés du public brazzavillois connecté.

    La collaboration interinstitutionnelle figure aussi dans le viseur. Une convention cadre avec l’Assemblée nationale devrait être signée avant la session budgétaire, afin d’accélérer la prise en compte des recommandations. « Notre valeur ajoutée se mesure à l’impact effectif sur les lois », insiste Raoul.

    Regards croisés d’experts et de citoyens

    À l’université Marien-Ngouabi, le politologue Clément Mouandza juge le moment « propice pour refonder la confiance institutionnelle ». Selon lui, la présence de profils venant du handicap, de l’économie et de l’administration crée « un point d’équilibre susceptible de revitaliser le débat public ».

    Dans les quartiers sud de Brazzaville, la vendeuse de téléphonie Rosaline Okemba espère surtout des solutions concrètes : « Si le Conseil peut influencer la baisse des taxes douanières sur les smartphones, cela aidera les petites boutiques comme la mienne ». Une attente somme toute économique et sociale.

    Feuille de route et innovations à court terme

    Face à ces attentes, le bureau entend publier d’ici décembre un rapport semestriel d’évaluation. Le document, inédit, dressera un état d’avancement des saisines et proposera un calendrier de suivi, avec indicateurs précis et responsables identifiés pour chaque action.

    Au-delà des chiffres, la présidente insiste sur la dimension humaine. « Nos concitoyens doivent sentir que leurs préoccupations trouvent ici un écho immédiat », martèle-t-elle. Un engagement que le conseiller politique Rodrigue Malanda Samba dit suivre « avec des indicateurs objectivés ».

    Les prochains mois serviront donc de test grandeur nature. Si la nouvelle équipe parvient à rapprocher l’institution des citoyens tout en fournissant des analyses robustes, elle consolidera l’esprit de démocratie participative voulu par les autorités et ouvrira des perspectives de gouvernance encore plus inclusives.

    Des partenariats avec les start-ups congolaises figurent également sur la table. Le CESE envisage un hackathon citoyen où développeurs, juristes et statisticiens co-construiront des applications de suivi des recommandations, une première qui allierait innovation technologique et gouvernance collaborative.

    Enfin, la prochaine session plénière devrait aborder la lutte contre le changement climatique, thème cher aux accords de Paris. Le Conseil planche sur une note d’orientation destinée à faciliter l’accès des collectivités aux financements verts internationaux.

    Archidiocèse Congo-Brazzaville Démocratie participative
    Partagez Facebook Twitter Pinterest Bluesky Threads Tumblr Telegram Email

    Articles sur le même thème

    Brazzaville : le R.d.p, nouveau visage de l’opposition

    6 novembre 2025

    CESE 2025-2029 : le plan pour booster l’action publique

    6 novembre 2025

    Enyéllé-2025 : débats, dons et projets pour rebondir

    5 novembre 2025
    Articles Récents

    Cardinal Biayenda: le livre choc qui ranime sa mémoire

    4 octobre 202583 Vues

    Visite à Mayoko : Sassou-N’Guesso mise sur le fer

    2 septembre 202572 Vues

    Hommage mesuré à Note Agathon, serviteur d’État

    23 juillet 202551 Vues
    Restez Connectés
    • Facebook
    • Twitter
    • YouTube
    • TikTok
    Articles les plus lus

    Pétrole: boom africain, ruée des investisseurs d’ici 2026

    Par Brazzavillois6 novembre 2025

    Bouenza : Marcel Nganongo en tournée, promesses fortes

    Par Brazzavillois5 novembre 2025

    Brazzaville: l’Appo dope le marché pétrolier africain

    Par Brazzavillois5 novembre 2025

    Brazzavillois.com est votre source d’information de proximité, entièrement dédiée à la vie et l’actualité du Congo‑Brazzaville. Politique, société, culture, économie, sport : notre équipe d’journalistes et correspondants vous offre des articles fiables, engagés et ancrés dans la réalité congolaise.

    Articles populaires

    Sous les projecteurs de l’UNESCO, Brazzaville joue la carte tanzanienne

    11 juillet 2025

    Sécurité des bébés : l’engagement fort du Congo et de l’OMS

    19 septembre 2025

    Le Mali face à sa dette : une échéance obligataire cruciale de 27,8 milliards FCFA en 2025

    19 juin 2025
    Sélection de la Rédaction

    Congo-Brazzaville, ce « petit » géant vert que l’on croyait connaître…

    28 juin 2025

    Congo, conquête du cybercontinent : l’ambition mesurée de Luc Missidimbazi

    7 juillet 2025

    Crash UTA 772 : mémoire vive et ciel plus sûr au Congo

    20 septembre 2025
    YouTube Facebook X (Twitter) TikTok
    • Charte éditoriale
    • Politique de Confidentialité
    • Publicité
    • Contact
    Brazzavillois.com © 2025

    Renseignez vos mots-clés ci-dessus et appuyez Entrée. Appuyez Esc pour Annuler.