Euphorie festive à Pointe-Noire
Clôturée le 14 septembre, la douzième édition du Festival international de musique et des arts a offert trois jours d’euphorie, partagés par artistes et public dans une atmosphère bienveillante.
Dès l’ouverture, la foule a répondu présent, remplissant l’esplanade centrale et transformant chaque instant en célébration collective.
Pour les habitants, le festival incarne plus qu’un rendez-vous musical : c’est un territoire commun où la ville respire au rythme des tambours, des tenues de mode et des éclats de rire.
Trois jours, trois ambiances
Le premier soir a planté le décor avec une programmation éclectique où se sont succédé sapeurs élégants, modélistes audacieux, comédiens complices et musiciens virtuoses.
Cette pluralité d’expressions a immédiatement donné le ton : le Fima se vit comme un kaléidoscope artistique où chacune et chacun trouve sa couleur.
La deuxième soirée a confirmé cet élan, mêlant performances intimistes et explosions sonores pour maintenir le public dans une douce effervescence.
Enfin, le troisième acte a mis en lumière une énergie encore plus collective, symbole d’un festival capable de se réinventer sans trahir son âme.
Chaque créneau horaire avait été pensé pour alterner respirations douces et montées en puissance, afin de garder le public en haleine sans jamais sacrifier le confort d’écoute.
Les spectateurs, qu’ils soient novices ou fidèles de la première heure, ont déclaré avoir retrouvé l’excellence sonore qui distingue la manifestation depuis ses débuts.
Des artistes soudés par la scène
Sur les planches, chacun a apporté sa signature, mais tous partageaient la même envie : faire vibrer Pointe-Noire.
Le public, massé devant la scène, a savouré une qualité sonore saluée par les habitués comme un marqueur indissociable de l’ADN du Fima.
Entre deux morceaux, des rires complices fusaient, rappelant que l’événement n’est pas qu’un spectacle : c’est aussi un moment de fraternité.
« Nous avions un seul mot d’ordre : nous faire plaisir », confie un spectateur, tandis qu’un musicien résumait la soirée d’un simple « bon », adjectif devenu refrain durant les trois nuits.
Pour beaucoup d’entre eux, se produire au Fima revient à renouer avec un public attentif qui écoute chaque nuance et réagit à chaque improvisation.
Derrière la scène, les techniciens, membres du staff de Médard Mbongo, veillaient à ce que lumières et balances soient irréprochables, contribuant à l’expérience immersive.
Feu des stars, bouquet final
C’est le groupe Feu des stars qui a fermé le rideau, transformant la scène en une fête populaire monumentale.
Sa performance, décrite par les organisateurs comme une expérience sensorielle totale, a mêlé pulsations cosmiques, instants intimistes et explosions rythmiques.
Les compositions originales se sont enchaînées dans une ambiance chaleureuse, scellant l’édition sur une note de communion et de lumière partagée.
Leur charisme a rapidement débordé de la scène, invitant les premiers rangs à danser, puis entraînant le reste de l’esplanade dans un même mouvement.
À la fin, musiciens et public ont levé les bras vers le ciel, image simple mais puissante d’une ville rassemblée autour de la création.
Un ADN fidèle et ouvert
Au fil des années, le Fima s’est forgé une réputation solide en restant fidèle à ses valeurs tout en accueillant de nouvelles tendances.
Cette douzième édition en apporte la preuve : elle a su se réinventer sans renoncer à la générosité et à la convivialité qui la caractérisent.
Le qualificatif « bon » entendu partout traduit cette alchimie, mélange de programmation variée, de confort d’écoute et de proximité avec les artistes.
Le festival cultive ainsi une identité faite de partage, d’accessibilité et de qualité, valeurs qui expliquent l’attachement constant du public.
Chaque édition ajoute une pierre à cet édifice culturel, tout en gardant l’esprit convivial vanté par les organisateurs et les artistes.
Le mot « partage » est revenu dans presque chaque témoignage, signe qu’au-delà du spectacle, le Fima crée un lien durable entre artistes et spectateurs.
Soutiens et perspectives 2025
Promoteur du festival, Médard Mbongo a salué le rôle crucial des autorités locales, du public et de son équipe dans la réussite de l’événement.
« Un immense merci », a-t-il déclaré, rappelant que l’aventure n’aurait pas été possible sans cette chaîne de solidarité.
Le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine, promesse d’une nouvelle bouffée d’art et de musique dans la capitale économique.
Pour le promoteur, ce soutien est la preuve que la culture peut rassembler et renforcer la cohésion sociale.
Dans les allées du site, de nombreux participants évoquaient déjà leurs attentes pour la prochaine édition, preuve que la magie opère toujours.
Le promoteur a également mis en avant la mobilisation discrète mais essentielle des bénévoles, dont la disponibilité a fluidifié les entrées et assuré la sécurité.
Selon lui, cet esprit d’équipe a permis au festival de conserver son ambiance sereine, notée par de nombreux visiteurs.
« Nous continuerons sur cette lancée », a-t-il assuré, invitant artistes et public à réserver les dates de la prochaine rencontre.
Tous se disent déjà impatients de revivre trois nouvelles nuits d’émotion.