Un septième comptoir pour la marque Globaline
Un nouveau point de vente d’eau de source Globaline a été inauguré au Centre de traitement de l’insuffisance rénale du CHU de Brazzaville, le 6 novembre 2025. L’événement, animé par la direction de Global Développement S.A. et les responsables médicaux, symbolise une convergence entre industrie et santé.
Pour la firme basée à Pointe-Noire, il s’agit du septième comptoir brazzavillois en moins de trois ans, un signe de confiance dans le dynamisme de la capitale et de volonté de rapprocher un produit considéré comme essentiel des usagers et des malades.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue sous le patronage de Michel-Roger Bounda, directeur général adjoint de Global Développement, et du professeur Gael Honal Mahoungou, directeur du Centre. Devant le personnel soignant et plusieurs invités, les deux orateurs ont souligné l’importance stratégique de cette implantation.
Pour l’entreprise lancée en 2001, chaque nouveau kiosque consolide un maillage qui va des quartiers portuaires de Pointe-Noire aux avenues animées de Brazzaville. Le site hospitalier ajoute une dimension inédite, puisqu’il associe directement l’acte d’achat à un contexte thérapeutique.
« Nous voulons être là où l’eau compte le plus », a rappelé Michel-Roger Bounda, évoquant un plan d’expansion qui prévoit d’autres ouvertures près des établissements de soins publics et privés. La société dit investir prioritairement dans la chaîne du froid et la logistique urbaine.
L’eau, pilier stratégique dans la néphrologie
Dans une salle de dialyse, une seule séance mobilise jusqu’à 500 litres d’eau ultra-purifiée. Le professeur Mahoungou rappelle que la moindre impureté peut altérer la santé du patient. « L’eau est notre premier médicament », martèle-t-il, insistant sur la qualité bactériologique et minérale.
En installant un comptoir sur place, Global Développement mise sur un message clair : son eau de source, captée à la périphérie de Pointe-Noire, répondrait aux standards exigés pour la consommation courante des insuffisants rénaux, tout en restant accessible au reste du public.
Le responsable qualité de l’usine, présent dans l’assistance, a détaillé les étapes de micro-filtration et de contrôle quotidien de la teneur en minéraux. Cette transparence contribue à rassurer les familles souvent confrontées à la double facture de la dialyse et de l’achat d’eau.
Un service de proximité pour patients et soignants
Le nouveau point de vente occupe un espace lumineux juste à l’entrée du service, visible dès l’arrivée des ambulances. Il propose des bonbonnes de 10 litres, des bouteilles de 1,5 litre et de petits formats adaptés aux déplacements entre les différentes salles de soins.
Selon l’équipe infirmière, cette proximité devrait réduire les allers-retours vers les commerces du quartier et limiter les ruptures de stock, fréquentes pendant les heures de pointe. Les soignants évoquent un gain de temps qui pourrait être réinvesti au chevet des malades.
Les familles, souvent mobilisées toute la journée autour d’un parent dialysé, pourront également trouver des rafraîchissements et quelques collations. « Ne pas quitter l’hôpital pour chercher de l’eau, c’est moins de stress pour nous », témoigne Mme Ngouala, venue accompagner son frère cadet.
Une démarche sociétale alignée sur la politique santé
Pour Global Développement, l’opération s’inscrit dans un programme RSE lancé l’an dernier, articulé autour de la santé communautaire et de la gestion durable de la ressource hydrique. La société affirme consacrer 2 % de son chiffre d’affaires à des actions similaires.
Le ministère de la Santé, qui encourage les partenariats public-privé pour améliorer les conditions d’accueil des patients chroniques, salue régulièrement les initiatives qui allègent les charges des hôpitaux. Cette ouverture s’insère donc dans la volonté nationale d’améliorer l’offre de soins et l’hospitalité.
Des associations de malades interrogées estiment que la présence d’une marque locale au cœur d’un établissement public donne un signal positif sur la capacité des entreprises congolaises à contribuer au bien-être collectif sans sacrifier la qualité ni la viabilité économique de leur modèle.
Perspectives de croissance sur le marché local
D’après les données internes partagées lors de la cérémonie, le volume de vente de Globaline à Brazzaville aurait progressé de 18 % sur les dix premiers mois de l’année, tiré par une demande accrue dans les écoles, les marchés de plein air et désormais les structures hospitalières.
La direction confirme qu’un huitième point devrait voir le jour dans le couloir sud-est de la capitale avant la saison sèche. Des négociations seraient en cours avec deux cliniques privées et une gare routière, afin de diversifier les emplacements et tester de nouveaux formats de boutique.
À moyen terme, Global Développement vise une couverture totale des arrondissements brazzavillois et l’extension de son réseau dans les villes intérieures. L’entreprise compte sur le double levier du pouvoir d’achat croissant et de la sensibilisation à l’hydratation pour soutenir son développement durable.
Les analystes du secteur des boissons voient dans ce positionnement ciblé un signe de maturité du marché congolais des eaux embouteillées, estimé à 90 millions de litres par an. La compétition demeurant vive, la différenciation par le service et la proximité pourrait devenir décisive.
