Auteur/autrice : La Rédaction
Un anniversaire chargé de symboles Le 31ᵉ anniversaire de la Journée de la Libération du Rwanda, célébré à Brazzaville sous le nom évocateur de « Kwibohora », a revêtu une portée qui dépasse la simple commémoration historique. Dans les salons feutrés d’un hôtel de la capitale congolaise, drapeaux tricolores mêlés et hymnes entonnés à l’unisson ont scénarisé un message clair : Kigali souhaite convertir la mémoire de sa résilience en moteur diplomatique. Présent aux côtés de l’ambassadeur Parfait Busabizwa, le ministre congolais des Affaires étrangères Jean-Claude Gakosso a rappelé « l’attachement de Brazzaville à une coopération Sud-Sud ambitieuse, où chaque…
Brazzaville comme rampe de lancement Les salons feutrés d’un hôtel du centre-ville ont, le 7 juillet, servi d’amphithéâtre politique à la majorité présidentielle. Sous la houlette d’Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale et figure tutélaire de la région, cette réunion a réuni parlementaires, élus locaux, responsables associatifs et têtes de réseaux économiques issus du Pool. L’atmosphère se voulait studieuse, résolument tournée vers l’anticipation d’une échéance cruciale : la présidentielle de mars 2026. Dans son propos liminaire, M. Mvouba a insisté sur la nécessité de « lire les signes annonciateurs des grands événements » pour les « affronter victorieusement », appelant…
Un cap réglementaire attendu depuis le Code du sport Voté à l’unanimité par le Parlement en juillet 2023, le Code du sport de la République du Congo était en quête de textes d’application susceptibles de transformer l’esprit de la loi en réalités tangibles sur les terrains. C’est désormais chose faite : les décrets n°2025-128 et n°2025-129, signés le 18 avril dernier puis présentés à la presse le 7 juillet, marquent l’entrée en vigueur d’un cadre normatif que de nombreux observateurs jugeaient indispensable à la professionnalisation du mouvement sportif national. Jean Robert Bindélé, directeur général des Sports, évoque « une étape…
Une sélection nationale qui gagne en ampleur éducative Dans l’amphithéâtre feutré de la Maison Russe, le rideau est tombé le 8 juillet sur la phase congolaise de l’Olympiade internationale de la langue russe. En présence d’enseignants, de parents et de diplomates, une poignée de lycéens issus d’établissements emblématiques de Brazzaville – Nganga Édouard, La Réconciliation, Sébastien Mafouta, Thomas Sankara B et Atlas – ont livré la quintessence de trois années d’apprentissage intensif. Derrière l’apparente légèreté d’un concours se dessine une stratégie éducative qui, au-delà des performances linguistiques, entend former des citoyens capables de naviguer dans un monde multipolaire. Le roman…
Un cap gouvernemental pensé pour une décennie post-catastrophe Réunis trois jours durant au centre de conférences de Mpila, les experts du ministère des Affaires sociales et les conseillers du Programme des Nations unies pour le développement ont passé au peigne fin la version consolidée de la stratégie nationale de relèvement post-catastrophe. Le document, destiné à régir l’action publique de 2025 à 2030, ambitionne de protéger durablement près de 120 000 ménages exposés aux intempéries. « Nous ne pouvons plus travailler au coup par coup ; il nous faut un cadre unique qui oriente la reconstruction et prépare l’avenir », a…
Une année académique placée sous le sceau de la résilience La cour du complexe scolaire Saint Joseph Le Grand, niché au cœur du 7ᵉ arrondissement de Brazzaville, résonne encore des applaudissements qui ont salué la remise des bulletins. Au-delà des traditionnelles effusions de joie, l’événement consacre la résilience d’élèves confrontés, comme partout dans le pays, aux défis logistiques et sanitaires qui ont émaillé l’année 2023-2024. « Nos enfants ont prouvé qu’avec de la méthode et de la discipline, on peut transformer les obstacles en opportunités », confie la directrice, Sœur Nathalie Kossa, visiblement émue par la ferveur collective. Le complexe…
Au-delà des couleurs, un débat sur l’allégeance nationale Le 8 juillet, dans une salle feutrée d’un hôtel du centre-ville de Brazzaville, Joly Asselé Ontounou, coordonnateur général de l’Observatoire libre du Congo, a employé des mots mesurés mais fermes pour qualifier l’apparition d’un « drapeau violet » dans certaines localités du département du Pool. Selon lui, la bannière arborerait les teintes vert, jaune, rouge et violet, altérant ainsi l’historique tricolore congolais. L’intéressé y voit un risque de confusion identitaire, « un outrage aux symboles sacrés de la République », d’autant plus sensible que la région sort tout juste d’une séquence sécuritaire…
Une opération de salubrité à portée nationale Lancée au début du second trimestre par le ministère de l’Assainissement urbain, l’opération spéciale « Assainissement-déguerpissement » s’est imposée comme l’un des marqueurs de la gouvernance locale actuelle. Son principe est limpide : chaque premier samedi du mois, les activités commerciales s’interrompent afin de libérer trottoirs et abords immédiats des boutiques pour un nettoyage collectif. Cette mesure, ambitieuse mais non coercitive dans son esprit originel, s’inscrit dans le vaste projet présidentiel de modernisation des cadres de vie urbains, souvent compromis par l’accumulation de déchets et l’occupation anarchique de l’espace public. Du rappel à…
Communiqué de Presse : La réponse de Françoise Joly aux attaques sexistes et xénophobes
Dans un communiqué de presse officiel publié le 7 juillet 2025, Françoise Joly prend la parole publiquement pour dénoncer les attaques personnelles dont elle est victime et réaffirmer, avec dignité et détermination, son engagement au service du Congo. Depuis quelques jours, je fais face à des attaques personnelles à caractère sexiste et xénophobe. On ne remet pas en question mes compétences, ni mes résultats – on s’attaque à ce que je suis : une femme, jeune, africaine, multiculturelle occupant une fonction stratégique dans les hautes sphères de l’Etat. Ces propos puérils ne relèvent pas d’un débat d’idées. Ils relèvent d’une…
Bangui, théâtre d’un face-à-face réduit mais intense Sur la vaste esplanade sablonneuse dressée aux abords du complexe Barthélemy-Boganda, les parasols aux couleurs nationales du Cameroun, de la Centrafrique et du Congo suffisaient à rappeler que seules trois des huit fédérations membres de la Zone 4 avaient répondu présent. Derrière cette configuration minimaliste, souvent imputée aux impératifs budgétaires qui freinent les déplacements inter-africains, l’enjeu restait pourtant élevé : un billet direct pour le tour continental et, surtout, une occasion rare de projeter un discours de puissance sportive dans l’Afrique centrale. « Même avec un plateau restreint, chaque échange doit être pensé…