Auteur/autrice : Brazzavillois
Un roman documentaire sur un martyr congolais Le cardinal Émile Biayenda, figure lumineuse de l’Église congolaise, retrouve les rayons des librairies grâce à la plume du romancier Dominique M’Fouilou. Après « Ci-gît le cardinal achevé » paru en 2008, l’auteur signe « L’apologie d’une prière », un hommage méditatif. La nouvelle publication, sortie aux Éditions Jets d’Encre, se présente sous la forme d’un récit de 158 pages vendu 17,60 € à Paris et 11 500 F CFA à Brazzaville. M’Fouilou y retrace l’enlèvement puis l’assassinat du cardinal en mars 1977, en pleine crise politique. Un récit de foi et d’engagement…
Une rentrée pastorale sous le signe de l’unité Réunis dans la cathédrale Christ-Roi d’Owando, du 19 au 21 septembre, prêtres, religieux, religieuses et fidèles laïcs ont lancé l’année pastorale 2025-2026 autour de leur pasteur, Mgr Gélase Armel Kema. La session s’est déroulée sous le thème de la fraternité sacerdotale. Choisi à la lumière de l’épître aux Galates (3,27-28), le mot d’ordre invite chacun à « revêtir le Christ » pour que chutes et divisions cèdent la place à la cohésion. L’archidiocèse entend y puiser un ressort spirituel et pratique pour son développement. Dès l’accueil des participants, la fraternité s’est traduite…
Bébés noirs : une inquiétude urbaine persistante À Brazzaville comme à Pointe-Noire, l’expression «bébés noirs» continue de faire frémir. Ces bandes d’adolescents et de jeunes adultes, parfois appelées kulunas, opèrent armées de couteaux ou machettes, semant la peur dans les rues commerçantes et les quartiers populaires. Le phénomène, largement médiatisé depuis la décennie 2010, touche surtout des garçons âgés de treize à vingt-cinq ans. Déscolarisés, sans emploi stable et souvent livrés à eux-mêmes, ils se regroupent en petits clans portant des noms évocateurs, «Américains», «Arabes» ou «Commando». Le procureur de la République, André Oko Ngakala, qualifie leurs attaques de «terrorisme…
Une soirée pas comme les autres À 19 heures tapantes, dimanche 21 septembre 2025, les premiers accords ont résonné sous les voûtes du Palais des congrès de Brazzaville. Dans la pénombre, les archets de l’Orchestre symphonique des enfants de Brazzaville, l’Oseb, ont lancé une invitation à la fête. Le pari, audacieux, consistait à transposer la rumba congolaise dans l’écrin exigeant d’un orchestre classique. S’il n’a pas rempli la salle à son maximum, le public présent a vite compris qu’il assistait à un moment rare, presque intimiste. L’alchimie rumba et symphonie Sous la baguette précise du maestro Josias Ngahata, la section…
La scène congolaise en quête de souffle Depuis plusieurs mois, les observateurs de la culture au Congo-Brazzaville pointent un essoufflement de la production musicale locale. Hormis quelques pépites urbaines, rares sont les morceaux nationaux qui traversent nos frontières ou s’imposent durablement dans les hit-parades. Ce contraste est d’autant plus frappant que le pays a longtemps rayonné grâce à la rumba, portée par des figures devenues légendaires. Aujourd’hui, la majorité des clubs et radios locales préfèrent programmer des sons venus de Kinshasa, Lagos ou Johannesburg, laissant peu de place aux nouveautés brazzavilloises. Les DJs, maillons essentiels de la chaîne promotionnelle Dans…
Onze jours de spectacle à Madingou Le Stade omnisport de Madingou a vibré pendant onze jours, du 8 au 18 septembre 2025, au rythme du premier tournoi interdépartemental de handball seniors. Vingt-trois clubs venus de Brazzaville, Pointe-Noire, Pool et Bouenza ont offert un spectacle soutenu qui a confirmé la bonne santé de la discipline au Congo. Dans les tribunes, familles, élèves en vacances et anciens internationaux se sont mêlés pour soutenir leurs formations. Les initiativeurs ont voulu, selon leurs mots, « faire de la Bouenza le point de rencontre d’un handball plus proche des populations », misant sur un calendrier…
Report du coup d’envoi de la Ligue 1 congolaise Les fans de football congolais guettaient le premier sifflet, annoncé pour le 13 septembre puis repoussé au 27. À ces deux dates, les tribunes sont restées vides et les stades fermés, faute d’autorisation ministérielle. Les clubs, déjà en pleine préparation, ont dû interrompre leurs programmes et composer avec des budgets serrés. Certains dirigeants affirment avoir avancé des frais de déplacement et d’hébergement, sans visibilité sur la date réelle de reprise. Interrogé dans les allées du stade Alphonse-Massamba-Débat, un bénévole soupire : « On rallume, on éteint, on rallume… Les supporters finissent…
Dernier hommage national à Brazzaville Le Palais des congrès de Brazzaville s’est paré de drapeaux tricolores le 1er octobre pour accueillir la dépouille de Jean Rigobert Bikindou, ancien ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat. Membres du gouvernement, proches et anonymes se sont succédé en silence devant le cercueil fermé. Dans l’hémicycle, le chef de l’État Denis Sassou N’Guesso a déposé une gerbe blanche, geste empreint de sobriété, avant de saluer brièvement la famille. Les drapeaux ont ensuite été mis en berne tandis que la fanfare militaire entonnait le traditionnel Salut au drapeau. Un cortège jusqu’à Madibou À la sortie, le…
Un cadre juridique rajeuni La feuille de route du transport routier congolais vient de s’éclaircir. En annonçant, à Brazzaville, la limitation uniforme à cinq ans de la validité des agréments, la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas donne un horizon commun aux transporteurs et professions connexes. La décision s’appuie sur le décret 2025-399, signé le 19 septembre dernier, qui actualise l’article 22 du texte fondateur de 2011. Ce geste réglementaire confirme la volonté des autorités de consolider les règles d’entrée et d’exercice dans un secteur vital pour la mobilité nationale. L’agrément de cinq ans se substitue ainsi aux autorisations à durée…
Un départ attendu Mercredi 1er octobre, les portes des lycées et centres de formation du Congo s’ouvriront dès l’aube pour accueillir les élèves de l’enseignement technique et professionnel. Le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé l’a affirmé, soucieux d’offrir à la jeunesse une rentrée sans accroc. Le 30 septembre, lors d’un déjeuner de presse à Brazzaville, le membre du gouvernement a précisé que la sonnerie retentirait à 7 heures précises sur toute l’étendue du territoire. Il a appelé les parents à « faire confiance au système » et à accompagner leurs enfants. Pour donner l’exemple, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a annoncé…